Les fonds immobiliers combinent rendement et plus-value

Les fonds immobiliers suscitent l’intérêt croissant des investisseurs à la recherche de rendement et de plus-value. Premier avantage, ces fonds sont le plus souvent datés. « À échéance, les investisseurs récupèrent leurs capitaux, avec, on l’espère, une plus-value. Un fonds daté nous permet de revoir notre stratégie d’investissement en fonction de nos anticipations des cycles de l’immobilier. En comparaison, l’investissement en SCPI est souvent bien plus long, de l’ordre de 20 à 25 ans, et la rotation de portefeuille est plus souvent très limitée», explique Mansour Khalifé, président de MNK Partners. Deuxième avantage, ces fonds sont généralement plus agiles que les SCPI dans leur processus d’investissement. Un atout qui pourrait leur permettre de davantage profiter des opportunités liées à la pandémie. « On constate depuis la crise sanitaire une vague de “bureau bashing” comme de “commerce bashing”. Nous pensons que le marché du bureau offrira des opportunités. Nous croyons également aux commerces dans le centre-ville ou en périphérie de grandes métropoles, qui ont muté grâce à l’essor de la logistique. Par souci de diversification, nous avons constitué une poche avec de la santé, de l’enseignement ou encore du résidentiel», explique par exemple Foulques de Sainte-Marie, portfolio management director de Mata Capital.

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Retraite : la pandémie change la donne

Crise économique, hausse du chômage, aggravation des déficits, réforme remise sur les rails avant d’être de nouveau repoussée. .. les Français sont inquiets quant à leur retraite. Interrogés par Opinion Way, 71 % des personnes âgées de 50 à 62 ans déclarent se poser des questions sur les conséquences possibles de la crise sanitaire. Face aux incertitudes quant à l’emploi, certains pensent être contraints d’être soumis à une retraite anticipée, d’autres de devoir prendre une retraite progressive, d’autre encore d’être obligés de cumuler emploi et retraite. Principale source de préoccupation: leur pouvoir d’achat une fois qu’ils auront quitté la vie active. Les régimes sociaux auront-ils suffisamment de recettes demain pour financer les pensions ? Ces dernières ne seront-elles pas rognées ? Et 68 % des Français interrogés par l’Ifop pour le Cercle de l’épargne estiment que leur pension sera insuffisante pour vivre correctement. Déjà les partenaires sociaux ont annoncé un gel des pensions des régimes complémentaires. A contrario, les pensions des régimes de base ont été revalorisées de 0,4 %
Ces inquiétudes ne sont pas sans fondement ! Déjà dégradés avant la crise sanitaire, les comptes de l’assurance-vieillesse devraient accuser un déficit de 23,5 milliards d’euros en 202o,selonlesdemières projections du Conseil d’orientation des retraites (COR). L’aggravation résulte tout d’abord d’une diminution de rentrées fiscales due à la chute du PIB. Un manque à gagner «qui ne sera pas compensé par la baisse des dépenses liée à la surmortalité des retraités», constate le COR qui ne prévoit plus un retour à l’équilibre du régime avant 2045 dans le meilleur des cas, voire 2079 si la productivité ne se redresse pas fortement.

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[Placements] Structurés : des indices propriétaires pour de meilleurs rendements

Feefty, la fintech spécialisée sur les produits propose un mensuel pour permettre aux investisseurs d’identifier les périodes propices aux produits et les secteurs les plus intéressants.

Que s’est-il passé en mars ?
Les coupons offerts sont en baisse. Ce phénomène est dû à la hausse des marchés, avec notamment le franchissement ce mois-ci des 6 000 points du CAC 40. Les investisseurs ont donc de plus en plus tendance à se tourner vers les indices propriétaires pour essayer d’obtenir de meilleurs rendements. Par exemple, le CAC Large 60 totalise 13% des recherches faites ce mois-ci, contre seulement 4% en janvier 2021.

Qu’est qu’un indice propriétaire ?
Les indices propriétaires sont des indices créés par des émetteurs pour offrir une alternative aux indices financiers traditionnels. Ces indices sont apparus depuis quelques années et ont pris une place significative dans le paysage des produits en terme de montants investis. Il faut néanmoins bien appréhender leur risque pour comprendre l’origine de la sur-performance potentielle offerte. En fonction du profil de risque de l’investisseur, certains peuvent se révéler particulièrement pertinents.

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Un groupe qui profite d’un mouvement de concentration

Nous avons commencé à acheter Amundi en février 2020,lorsque le titre valait 77 €. Nous nous sommes ensuite renforcés, en particulier en mai, à 58€. Nous étions séduits non pas par les performances de gestionnaire d’actifs d’Amundi, mais par la capacité de commercialisation de ses produits, point beaucoup plus important. En effet, il est essentiel d’être branché sur tous les tuyaux de collecte (épargne salariale, partenariats avec des circuits de distribution, etc.) tout en étant capable de respecter des aspects réglementaires souvent lourds. Gérer à grande échelle pour une multitude de cas particuliers nécessite une grosse infrastructure technique. Cela explique la concentration du métier de gestionnaire d’actifs depuis vingt ans, avec une montée en puissance des acteurs qui ont une approche industrielle, comme BlackRock, Vanguard, Amundi et DWS. Le rachat de Lyxor témoigne de la poursuite de ce mouvement. Très fort en France, en Italie et en Espagne, Amundi pourrait se développer à l’avenir dans d’autres pays européens. De nouvelles acquisitions auront lieu, car beaucoup d’acteurs de second plan préféreront se faire racheter avant de perdre de la valeur. Seul bémol, les revenus dépendront toujours du comportement des marchés financiers, car la rémunération est établie en fonction des encours.

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Epargne retraite : BNP Paribas E&RE propose de nouveaux simulateurs

La branche d’épargne retraite collective du groupe bancaire a choisi les solutions de Sapiendo pour développer son offre d’accompagnement digitale. BNP Paribas Epargne & Retraite Entreprises (E&RE), acteur de la retraite collective, développe son offre digitale d’épargne retraite autour de services d’accompagnement. Un nouveau parcours, « Ma Retraite en Mieux », permet aux salariés affiliés de calculer leurs futurs revenus à la retraite, à différents âges de départ (âge légal, âge du taux plein, et âge du taux plein sans malus Agirc-Arrco).
Ce parcours intègre les solutions de simulations développées par Sapiendo, acteur spécialisé dans les solutions d’accompagnement à la retraite (vérification de carrière, optimisation…) : en plus de la pension de retraite obligatoire, il est possible de calculer le montant des pensions de retraite par capitalisation en fonction de l’épargne actuelle et future, ainsi que les économies d’impôts réalisées grâce aux versements sur un PER.

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Un accès liquide aux facteurs de performance du Private Equity US

Auris Gestion propose deux stratégies liquides permettant hebdomadairement d’accéder, tout en étant exposé aux grandes capitalisations cotées américaines, à la performance moyenne du capital investissement aux Etats-Unis. Présentation de ces deux fonds reposant sur des modèles déjà éprouvés outre-Atlantique.

Auris Gestion (2 2 Md€ d ’ en cours), qui a récemment intégré Salamandre AM, vient de lancer deux nouvelles stratégies innovantes sur le vieux continent : American Eagle – Liquid & Listed Private Equity Sector et American Eagle – Liquid & Listed Venture Capital Sector. Ces deux fonds cherchent à bénéficier de la performance moyenne générée par les participations non cotées prises par les acteurs du capital-investissement aux Etats-Unis, tout en disposant d’une liquidité hebdomadaire avec un format OPCVM (Ucits).

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Ce que cachent les super-rendements des actifs non cotés

Selon la stratégie de gestion définie, chaque véhicule se constitue un porte feuille investi dans des sociétés aux profils ciblés. Certains sont axés sur les PME et les PMI, d’autres privilégient les jeunes pousses (start-up) censées devenir,
un jour, grandes et profitables. « Selon lamaturité des sociétés,il existe des investissements dans le
capital-risque, dans le capital développement ou dans le capital transmission. Chacune de ces phases présente des caractéristiques de rendement-risque différentes », détaille Michaël Sfez, président de Kermony Capital. Souvent, il existe un prisme sectoriel (santé,
rupture technologique).

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BioNTech, les promesses de l’après Covid

La société allemande de biotechnologie a réussi le tour de force de sortir un vaccin efficace contre le coronavirus en seulement dix mois. Alliée à Pfizer, elle a toutes les cartes en main pour doper ses recherches.(…)
D’autant plus que la crise sanitaire a démontré le bien-fondé de ses innovations thérapeutiques. « L’entreprise n’est pas très chère, elle se paie 9 fois ses bénéfices 2021. Le marché prévoit que ses résultats vont décliner après 2021 en omettant de valo
riser ses tests en cours sur des produits contre le cancer, analyse Guillaume Eyssette, directeur associé du cabinet Gefinéo. Mais si les épidémies de Covid-19 s’avèrent récurrentes, et si la société sort assez rapidement un traitement anticancéreux, son cours de Bourse devrait bondir. Investir dans cette valeur est donc une façon d’acheter du potentiel sans en payer vraiment le prix. »

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Il n’y a pas de leadership « au féminin »

À l’approche de la Journée internationale du droit des femmes, le 8 mars, on a vu refleurir les propos lénifiants sur les dirigeantes d’entreprise et les habituelles rengaines sur le fait que les sociétés dirigées par des femmes atteindraient de meilleures performances, parce que managées sur la base des soft skills [ 1 ] qu’on leur attribue généralement : fort quotient émotionnel, capacité d’écoute, intelligence du collectif, dépassement de l’ego…
Il faut en finir avec cette approche : c’est avec ce discours qu’on enferme encore davantage les femmes dans les stéréotypes que l’on prétend par ailleurs dénoncer. En insistant sur ces qualités, on les renvoie à leur statut de femme. Il en va de même pour la « féminisation » des instances de direction.

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« Les inégalités hommes / femmes sur le plan de la retraite, un enjeu de société »

Valérie Batigne, présidente de Sapiendo Retraite:
Hommes et femmes ne sont pas égaux face à la retraite, non pas d’un point de vue législatif mais d’un point de vue sociétal. En résumé, les femmes partent en retraite plus tard que les hommes et ont une pension de retraite bien inférieure à celle des hommes. Pourquoi et comment expliquer ces différences ? La carrière des femmes : plus accidentée et moins complète que celles des hommes. Le niveau de pension de retraite et l’âge de départ à la retraite à taux plein, sont directement liés à la durée de cotisation. Ainsi, moins on travaille longtemps, moins on cotise et moins on acquiert de droits.

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